samedi 29 octobre 2011

re: Tristane Banon, triste âme [Libération]



raz le cul de ces conneries

ok, DSK est une sous-merde, un gnome cosmopolite gonflé de sa propre toute-puissance, dédaigneux et méprisant. Comme si il avait fallu l'affaire du Sofitel pour le découvrir : couillons de journalistes, les rares phares de moralité qui surnagent encore dans votre profession putride le hurlaient depuis des années. Pathétiques manipulateurs. 

Mais la Banon, pire encore: il y a toute la médiocrité veule d'une époque qui sent la charogne chez cette conne. La maigreur aguicheuse de la pétasse contemporaine avec sa perpétuelle moue calculée, millimétrée, au service d'un carriérisme de bazar. Mais la nullité, aussi, celle de ses 'romans' nombrilistes et obscènes qui empilent les clichés les plus gerbants de la modernité faisandée : moi moi moi, petite bourgeoise née le cul dans le caviar, vois-tu petit peuple comme mes souffrances me rongent ? 

Et cette hypocrisie, démentielle, cyclopéenne. Elle rencontre DSK avec le carnet d'adresse de maman, pour pondre un bouquin à la con que personne ne lira mais qui sera son ticket d'entrée gratuit dans le 'monde', ce cloaque des médias et de la presse ou prospèrent des clones de Banon qui n'ont comme seul mérite que d'avoir le cuir plus épais. Le beurre et l'argent du beurre ma belle : tu fricotes avec les puissants, tu vas faire tes interviews sans culotte (comme tu le racontes dans tes romans), et quand tu touches le pactole, le serpent doré de la bite d'un ministre, tu paniques et tu exploses en vol. Pauvre connasse. 

Qu'ils crèvent tous : le monde sera meilleur quand la dernière écrivain-putain s'étouffera dans le sperme du dernier économiste.